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8 avril 2013

semi-ékiden et 24 ème Foulées Déoloises

Parler de course à pied sans parler des foulées déoloises ce n'est pas possible. Pourquoi? pas parce que c'est la plus grande course de France, mais simplement parce que j'en suis l'organisateur. Aucun mérite, je n'en suis pas le fondateur, mais simplement depuis 4-5 ans je m'efforce à redonner un second souffle, une autre vision; fini le format du samedi après midi; fini le format avec un 5 et 10 km; fini les récompenses du type, tee shirt et coupes. Non, je ne reni pas les origines, mais en étant coureur, et certainenement un peu "atypique" je pense que remplir l'armoire de fripperies n'est pas ma façon de voir. Je remercie le président précédent pour avoir créé cette belle épreuve. 

Donc depuis 3 ans, place au dimanche matin, et surtout à la refonte total du format; un 14 km individuel et surtout un semi-ékiden par équipe de 3 (et encore une particularité, sur un circuit 50% verdure et 50% urbain de 7.04km. Mon côté globe trailer me fait voyager aux 4 coins de la terre, donc je veux à mon tour faire voyager mes coureurs aux 4 coins de france avec les récompenses et lots d'inscriptions, croquets de Charot, miel, fromages de savoie, rillettes de l'Indre, soupe de poissons et autre foie de lottes,.... ma volonté, maintenant à Déols on court... pour le plaisir!!! 

Une course, c'est un peu comme un grand défi, c'est une préparation d'une année; entre demande de subventions, recherche de partenaires, distributions de tracts et autres modes de communications, recherche de commissaires et de bénévoles pour le jour J, mettre en place le circuit et tout finioler pour que les coureurs soient dans les meilleures conditions possibles. Passer plus de 4h pour distribuer les arretés dans les boites aux lettres des habitations concernées par le parcours, puis plus de 2 h pour le tracage à la bombe, sans compter les soirées à prier que le ciel soit clément ce jour là... les tracats d'un organisateur sont nombreux. 

Le gros problème, c'est que la majorité des choses ce fait le dernier jour, tracage, balisage, gérer les commissaires, gérer les ravitos, accueillir les participants, et préparer les récompenses. Cette année, j'avais envi de faire prendre la mer, le résutat à été à la hauteur de mes espérances:

soupe de poissons, sel de mer, crème de saumon au choux fleur, rillettes de thon, haviorig de la mer, foie de lotte, thon artichaud,..

avec toutes ces douceurs, j'ai effectué le cadeau de participation et SURTOUT les récompenses des podiums; quoi de plus sympa que de repartir avec un morceau de la gastronomie française. 

 

Cette année, malgré la concurence du marathon de Paris et de Cheverny, 30 équipes sont venues parcourir l'écoparc au milieu des vaches et des chavaux ainsi que 69 individuels. Et, que dire des 60 bambins, ces p'tites têtes blondes, futur talent, futur coureur, ou tout simplement, eux.... qui se sont éclatés sur 800m et 1600m. Quoi de plus beau, que de les voirs parader avec leur médailles autour du cou, leur trophée dans la main en haut du podium, les yeux écarquillés... ça c'est LE RESULTAT de tant d'effort . 

 

Vivement l'année prochaine, pour cette 25ème édition, et un autre voyage!

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